À la une : Nouvelles Méthodologies en Recherche Clinique : Un Complément, pas un Remplacement.
Lors de la première Journée du futur de la recherche clinique organisée par l’Agence de l’innovation en santé (AIS) à Lille fin Juin 2024, des experts ont affirmé que les nouvelles méthodologies de recherche clinique, bien que prometteuses, ne remplaceront pas les essais randomisés contrôlés. Ces derniers restent le « gold standard » pour évaluer l’efficacité des traitements et la balance bénéfices-risques, a rappelé Rémy Choquet de Roche France.
👉 Des approches complémentaires :
Les nouvelles méthodes pourraient cependant offrir des avantages dans des contextes spécifiques, comme les maladies rares ou lorsque les essais traditionnels sont limités par le manque de patients ou de critères de comparaison pertinents. François Lamy, de l’AFM-Téléthon, appelle à une évaluation plus large des traitements, incluant la qualité de vie et d’autres critères secondaires.
👉 Les technologies à la rescousse :
L’intelligence artificielle, les essais cliniques hybrides, les données en vie réelle… ouvrent de nouvelles possibilités, mais des défis subsistent en matière de validation des modèles et de qualité des données, selon Louise Baschet de la société Horiana. Une transparence méthodologique est cruciale pour garantir l’acceptation de ces innovations par les agences de régulation.
👉 Une adoption progressive par les régulateurs :
Bien que des agences comme l’EMA soient ouvertes aux nouvelles approches, les autorités sanitaires nationales restent prudentes. Patrick Meshaka de Novartis France et d’autres experts plaident pour une plus grande acceptation des données de vie réelle, bien que des progrès soient observés, notamment en France.
En conclusion :
Les nouvelles méthodologies de recherche clinique offrent des perspectives intéressantes pour l’avenir, mais leur adoption dépendra de leur capacité à répondre aux exigences de qualité et de transparence des régulateurs.
Ressource Expert
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